Les professionnels de santé sont la cible prioritaire : soignants, médecins ; mais aussi les personnels médico-sociaux ; les associations, les représentants d’usagers impliqués dans les soins somatiques, l’autisme et la douleur en santé mentale.

2 jours présentiels - Lundi 22 et mardi 23 juin 2026

Centre de Conférences, 69 bis rue Boissière Paris 16^e

Aucun

• L’association nationale pour la promotion des soins somatiques en santé mentale (ANP3SM) a pour but de promouvoir des soins somatiques de qualité aux usagers en santé mentale dans l’ensemble du réseau de soins hospitaliers ou ambulatoires, public, associatif ou privé, concerné par cette population.
• De mettre en avant le rôle des responsables et des équipes de médecine somatique des hôpitaux et des services susnommés et d’ouvrir un champ de réflexion sur leur pratique.
• De représenter les responsables des équipes de médecine somatique en psychiatrie auprès des associations consuméristes et des associations d’usagers.
• De promouvoir la formation médicale et paramédicale continue et la recherche dans le domaine des soins somatiques en santé mentale

À la suite des États Généraux de la Santé de 1999, le rapport Caniard a mis l’accent sur deux demandes exprimées par les usagers, demandes reprises dans la Loi du 04/03/2002 relative aux droits des malades : un besoin de transparence et d’information, un véritable respect de leur dignité.
En abordant ce dernier point, les usagers en santé mentale insistent sur une nécessaire humanisation des conditions d’accueil et d’hospitalisation et sur l’amélioration de la qualité des soins somatiques.
À l’initiative de la Conférence Nationale des Présidents de CME de CHS (Dr Y. HALIMI, le Président à l’époque), de l’Association Nationale des Psychiatres Présidents ou Vice-Présidents des CME de Centres Hospitaliers (Dr C. ALEZRAH, le Président à l’époque), et Du Centre Hospitalier G. Mazurelle, se sont tenues à La Roche-sur-Yon les 20 et 21/09/2002, les premières journées nationales sur les soins somatiques en santé mentale. Elles avaient réuni : psychiatres, somaticiens, paramédicaux, usagers et familles.

Cette manifestation a permis la création de l’Association Nationale pour la Promotion des Soins Somatiques en Santé Mentale (ANP3SM), ouverte à tout professionnel de santé concerné par ce sujet

Deux problématiques se côtoient et concourent à rendre plus complexe la prise en charge des personnes atteintes de pathologie mentale et de troubles neuro-développementaux, que ce soit dans le cadre d’une prise en charge globale ou dans le cadre plus spécifique de la douleur.
La première problématique est le manque de sensibilisation, d’information et de formation sur ces sujets, ainsi qu’une stigmatisation de ces pathologies, ce qui participe à diminuer l’espérance de vie de ces personnes vulnérables et à complexifier leur prise en charge.
La deuxième problématique est le manque de communication et de coordination entre les divers acteurs des secteurs du sanitaire, de l’associatif et du social dans ce domaine.
Il apparaît donc primordial de continuer à favoriser ces rencontres de professionnels, d’usagers, d’entourages d’usagers et d’associations autour de ces thématiques, et c’est donc le challenge que relève encore l’ANP3SM au travers de cette 23^e édition de ses rencontres.

Ces rencontres ont pour but la formation professionnelle continue des personnels du domaine sanitaire et médico-social à la prise en compte de la santé physique et de la douleur en santé mentale et plus largement la prise en soins des personnes souffrant de troubles psychiques et de troubles neuro-développementaux.

Repérer dans sa pratique professionnelle les éventuels manques de connaissances liées à :

• La gestion de la sexualité en institution sanitaire ou médico-sociale
• Aux définitions des soins palliatifs et de la fin de vie, notamment en milieu psychiatrique
• Aux dernières recommandations concernant la prise en charge des pathologies cardiaques chez les personnes souffrant de troubles psychiques
• Le diagnostic des BPCO
• L’état des lieux de l’utilisation des antalgiques opioïdes en France
• Les nouveautés en termes de drogues de synthèse
• L’intérêt des techniques d’habituation pour la prise en soin d’enfants atteints de TSA
• Les bénéfices de l’activité physique adaptée en psychiatrie
• Les interactions entre nutrition et santé mentale
• Le lien entre addictions et syndrome d’apnée hypopnée obstructive du sommeil
• Les diagnostics différentiels devant un tableau clinique à expression psychiatrique

• Mieux appréhender, pour mieux encadrer la sexualité en institution
• Avoir un meilleur recours aux soins palliatifs en psychiatrie
• Optimiser ses connaissances et sa pratique sur la gestion des problématiques cardio-vasculaires en psychiatrie
• Mieux dépister et prendre en charge une BPCO
• Améliorer ses connaissances en termes de nouvelles drogues pour mieux prendre en charge les usagers de ces substances
• Faciliter la prise en charge somatique des enfants atteints de TSA
• Optimiser le recours à l’activité physique adaptée
• Mieux faire le lien entre nutrition et psychiatrie pour enrichir l’arsenal de prévention des pathologies mentales
• Avoir une meilleure maîtrise des diagnostics différentiels entre pathologies psychiatriques et pathologies somatiques à expression psychiatrique

Les outils utilisés peuvent être :

• Les conférences
• les diaporamas et projections de documents
• les échanges interactifs en plénières
• Les symposiums
• les communications affichées
• Les mobilisations des savoirs au cours de remplissage de questionnaires (pré-test et post-test en particulier)
• etc.